Parce que les informations que l’on trouve ou que les soignant.e.s nous donnent ne sont pas toujours très claires, voire parfois carrément contradictoires, voici la liste des examens de base que vous pouvez vous faire prescrire dans le cadre d’un premier bilan de fertilité. La Sécurité sociale conseille de les faire après un ou deux ans d’essais infructueux mais, comme le préconise G. dans Hors-Je(u), n’hésitez pas à mentir si vous avez besoin d’être rassuré.e un peu plus tôt.
NB : Certains de ces examens doivent se faire à une période très précise du cycle. Il est donc nécessaire, autant que possible, de connaître la durée du vôtre. Pour cela, vous pouvez utiliser la méthode de la courbe de température ou une application comme Clue. Cette dernière m’a été bien utile lors de mes consultations.
EXAMENS CONCERNANT LA FEMME (cis)
- La prise de sang pour mesurer les taux hormonaux. Ce dosage permet de détecter certaines anomalies du fonctionnement ovarien ou de l’hypophyse, petite glande située à la base du cerveau qui sécrète certaines hormones.
- L’échographie pelvienne, généralement pratiquée par voie endovaginale (c’est-à-dire qu’on vous insère une sonde dans le vagin, ce que vous avez tout à fait le droit de refuser). Elle permet d’évaluer la réserve ovarienne en follicules et de détecter d’éventuels kystes, fibromes ou malformations.
- L’hystérosalpingographie permet d’observer si les trompes sont bouchées en mimant le trajet des spermatozoïdes. Pour cela, on injecte une solution dans l’utérus via une sonde et on observe son trajet en faisant des radios.
- Le spermogramme consiste à recueillir du sperme par masturbation après quelques jours d’abstinence. Un examen au microscope permet d’analyser le nombre de spermatozoïdes, leur qualité ou encore leur mobilité.